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BD inédite
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Aujourd'hui, pensée des morts...

Aujourd'hui, pensée des morts...

Commentaire de l'auteur

Poème de Lamartine mis en musique par Georges Brassens : https://www.youtube.com/watch?v=gol3DMd_MwI

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Transcript

Case 1:Bird 1: Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon, Voilà le vent qui s’élève Et gémit dans le vallon... | Case 2: Bird 1: Voilà l’errante hirondelle Qui rase du bout de l’aile L’eau dormante des marais... | Case 3: Bird 1: Voilà l’enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts...

9 réponses à “Aujourd'hui, pensée des morts...”

  1. pierre_du_81 dit :

    Bonjour tous 🙂
    En ce jour dédié à nos chers défunts, je vous propose ce magnifique poème de Lamartine mis en musique par le Grand Georges…
    Un chef-d’oeuvre de collaboration entre deux grands poètes !
    https://www.youtube.com/watch?v=gol3DMd_MwI

    Bonne journée !

  2. macareu dit :

    Très beau ( et merci pour le mail ) salut Pierre 😉

  3. Ti Gus dit :

    Merci Pierre pour ce moment de tristesse, d’actualté, mais tellement beau. Visé : Touché ! 😉

  4. Ti Gus dit :

    ♥ J’avais les yeux brouillés, j’en avais oublié de mettre un cœur ! 😉

  5. Trevor dit :

    Dis donc Pierre, tu avais une grosse envie de poèter !

  6. Jojo88 dit :

    ♥ Très jolie pensée.
    Comme dans La Cloche du Village
    Quand du clocher vibrant l’hirondelle habitante
    S’envole au vent d’airain qui fait trembler sa tente,
    Et de l’étang ridé vient effleurer les bords,
    Ou qu’à la fin du fil qui chargeait sa quenouille
    La veuve du village à ce bruit s’agenouille
    Pour donner leur aumône aux morts.

  7. jo ailes dit :

    Très joli ♥
    Je ne connaissais ! Merci

  8. spitfire27 dit :

    Salut Pierre et tlm
    Que de sounenirs ! Ce morceau, je l’ai fait passer à l’enterrement de mon Père …

  9. Olivier Belgrand dit :

    Le trouble-fête

    Toutes blotties dans le terrier des poches,

    Les mains se serrent et se rapprochent.

    Dans le vent où tombent la rouille et l’or,

    Et dans le blanc d’un drap de brouillard

    Se silhouettent des manchots trouillards,

    Qui s’abritent du souffle froid de l’aurore.

    Au travers de la pluie blonde et rousse,

    De pâles lueurs, leur filent la frousse.

    Devant l’éclair jaune de ces feux blafards,

    Sur le mur de la brume s’ouvrent des brèches,

    Où des buffles aux pattes rondes se dépêchent,

    Se croisent rageurs ou se suivent grognards.

    Et le temps passe, le charme s’évanouit,

    Le rêve s’achève et les animaux ont fui.

    Les manchots ont cédé la glace aux passants

    Comme les buffles leurs traces aux voitures.

    Sur le pavé, il ne reste plus que la belle dorure

    De ces gouttes sèches qu’effeuille le vent.

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