intermittent de la restauration
Commentaire de l'auteur
Tous les ans, au moment de la publication des mauvais chiffres du chômage, la première radio de France nous bassine avec les 10 000 emplois non pourvus dans la restauration
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Transcript
Case 1: Case 2:Bird 1: Je peux vous servir un Hamlet avec un quart de Cid. Case 3:
S’il y a 10.000 emplois non pourvus dans la restauration, c’est qu’il y a une raison.
Pendant un an, mon fils a fait entre 54 et 60 heures la semaine payées 35, et, alors qu’il avait droit à 1 jour et demi de repos hebdomadaire, il n’en a pris, en tout, que 3 (pour l’année). Et, dans ma commune, ceci n’est pas un cas isolé.
Comme les contrôles se multiplient, les patrons n’embauchent plus que des apprentis qu’ils font travailler comme des esclaves pour le 1/4 du SMIC (plus des primes touchées et une exonération des charges), sans embauche à l’obtention du CAP. ♥
Bien d’accord Flocal. Et il y a fort à parier qu’aucun des journalistes qui font ce genre de commentaire n’aurait accepté de travailler dans ces conditions ne seraient-ce que quelques semaines.