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BD inédite
8 J aime ! 26

l'effet du chocolat

l'effet du chocolat

Commentaire de l'auteur

d'après une vanne lue sur le net

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Case 1: Case 2:Bird 1: C'est prouvé, une femme qui mange du chocolat s'endorphine et se réveille grosse Case 3:

8 réponses à “l'effet du chocolat”

  1. Cinsens dit :

    ♥ Le chocolat aurait plutôt bon dos.

  2. jmf08 dit :

    ♥ Exact, caravone, et ça marche aussi pour les hommes et les autres sucreries ! 😉

  3. caravone dit :

    oui mais chez les femmes ça prend souvent des proportions…très arrondies! 😛

  4. jmf08 dit :

    Mais chez les hommes aussi mais pas au même endroit !

  5. caravone dit :

    ha oui du côté du muscle Kronenbourg je crois…

  6. zeplead dit :

    ♥ Que le chocolat provoque une hypertrophie abdominale chez les hommes : oui ! De là à parler de « tablettes en chocolat »… 🙄

  7. jmf08 dit :

    http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/quand-le-chocolat-se-savourait-en-suppo
    Quand le chocolat se savourait en suppo
    De l’Amazonie à l’Europe, l’histoire du cacao s’étale sur près de 7 000 ans. Retour sur cette épopée avec Dimitri Karadimas, anthropologue spécialisé dans l’Amérique précolombienne.
    Le mot cacao vient du nahuatl « cacahuatl » qui désigne les fèves extraites de la cabosse, fruit du cacaoyer. La poudre de cacao est obtenue après fermentation, torréfaction et broyage des fèves jusqu’à fabrication d’une pâte dont on extrait la matière grasse, le beurre de cacao. Différentes espèces de cacaoyer sont aujourd’hui cultivées dans les régions tropicales. Elles sont toutes dérivées de variétés d’arbres du continent américain.
    La découverte en 2013 de résidus de cacao dans des poteries équatoriennes datant de 5 000 ans avant J.-C. a permis de répondre à la question de l’origine cette plante qui est amazonienne et non méso-américaine, rappelle Dimitri Karadimas, directeur adjoint du Laboratoire d’Anthropologie sociale du Collège de France-CNRS. Ce sont pourtant les indigènes de Méso-Amérique, notamment par les Mayas puis les Aztèques, qui ont popularisé le cacao et le chocolat.
    Le cacao a d’abord été utilisé pour fabriquer une boisson alcoolisée à partir de la fermentation du mucilage entourant les fèves. Les premières traces de cette utilisation ont été retrouvées entre 1 100 et 1 400 avant J.-C.
    Cette fermentation anaérobie permet à des levures de transformer la pulpe acide et sucrée des cabosses en éthanol (fermentation similaire à celle du moult de raisin). Une fermentation assez proche est toujours utilisée dans la première phase de préparation des fèves de cacao, juste après l’écabossage.
    L’alcool était utilisé soit par voie orale soit, comme d’autres stupéfiants (mescaline, datura, nicotine), par voie rectale sous forme de lavements afin d’éviter la digestion et obtenir un effet psychoactif plus rapide et plus intense (« Ritual enemas and snuffs in the Americas »).
    L’invention de la boisson non alcoolisée à base de cacao – le chocolat – est beaucoup plus tardive, raconte Dimitri Karadimas. Le mot chocolat viendrait lui aussi du nahuatl « xocolati », association des mots « xocolli » (amer) et « atl » (eau).
    Le chercheur rappelle aussi que cette boisson fabriquée par la majorité des peuples méso-américains (dont les Mayas et les Aztèques) était d’abord utilisée soit comme psychostimulant, soit pour ses propriétés sur la santé. Ils utilisaient aussi les fèves de cacao comme monnaie d’échange.
    Les Mayas élaboraient une boisson chaude, mousseuse et amère, qu’ils aromatisaient avec de la vanille, du piment et du roucou (fruit d’un arbuste d’Amérique tropicale qui donne une couleur rouge à la boisson). Les Aztèques pour leur part, utilisaient le chocolat en boisson froide ou comme épice en y associant de la viande dans des recettes salées.
    En 1494, Christophe Colomb aurait d’abord confondu les fèves de cacao avec des crottes de chèvres. Ce n’est qu’en 1502 qu’il aurait goutté pour la première fois le chocolat sur l’île de Guanaja.
    Localement, les conquistadors espagnols s’approprièrent cette boisson en y ajoutant du sucre, du miel, du musc et de l’eau de fleur d’oranger. Herman Cortez, un explorateur espagnol, a rapporté à Charles V en 1528 du chocolat en affirmant qu’« une tasse de cette boisson permet à un homme de marcher un jour entier sans manger ».
    En Espagne, les premiers et rares consommateurs remplacèrent le piment par de la vanille et du miel. Le cacao a ensuite été importé de façon moins anecdotique en Europe à partir de 1585. Il est devenu un produit prisé par l’aristocratie et le clergé. En France, le chocolat aurait été introduit par les marranes d’Espagne. En 1609 les premiers chocolatiers français s’installèrent au pays basque. Quatre cents ans plus tard, 4 millions de tablettes de chocolat sont consommées chaque jour dans notre pays, soit 7 kg par personne et par an (en 2012).
    Les Aztèques associent le chocolat avec la déesse Xochiquetzal, déesse de l’amour, de la beauté, protectrice des prostituées et des femmes enceintes. Le chocolat faisait partie des aphrodisiaques. Ils utilisaient aussi le cacao pour lutter contre la fatigue.
    Les Mayas, en référence au livre de la genèse Maya le Popol Vuh qui attribue un rôle fécondant au cacao, utilisent le chocolat comme préliminaire au mariage, comme boisson pour la purification des enfants ou comme présent pour les morts dans leur voyage vers l’Au-delà (« The Recipe for Rebirth : Cacao as Fish in the Mythology and Symbolism of the Ancient Maya »).
    Le cacao était aussi utilisé à l’époque pré-colombienne comme anti-diarrhéique. Cette propriété pourrait être en rapport avec la présence de flavonoïdes dans cet aliment. Les premiers missionnaires espagnols décrivent le chocolat comme un « piment » que les Indiens utilisaient en pâte et qui serait bénéfique pour l’estomac ou pour soigner le rhume.
    Jusqu’au début du XIXe siècle en Europe, le chocolat était vendu en pharmacies en tant que fortifiant en raison de la présence de 1 à 3 % de théobromine un produit voisin de la caféine. Il contient aussi de la phénylalanine, précurseur de la sérotonine, du tryptophane, un antidépresseur, et de l’anandamide, un cannabinoïde découvert en 1996.
    Aujourd’hui, des publications prêtent au chocolat noir un effet bénéfique sur le système circulatoire (baisse de la pression artérielle, dilatation vasculaire, diminution du risque d’infarctus). D’autres actions – anticancer, anti-tussif – sont aussi évoquées mais elles ne sont pas prouvées.

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